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09novembre1989lejourdapres-net.over-blog.com

09novembre1989lejourdapres-net.over-blog.com

La chute du Mur de Berlin, a été un événement politique considérable, elle est aussi un bouleversement économique comme il ne s'en produit qu'un ou deux par siècles, comparable, dans son ampleur et ses conséquences, à une guerre mondiale. Du jour au lendemain ou presque, le "contre-capitalisme" est démantelé, laissant le champ libre à une économie de marché planétaire. Dès l'effondrement du rempart de béton de la RDA, c'est la ruée de l'Ouest : les entreprises multinationales occidentales se précipitent sur les nouveaux territoires conquis , pour y vendre leur produits, les fabriquer ou acheter des matières premières. Le marché et la "démocratie" annexent l'Est d'un même pas . Le rapport de force entre le capital et le travail s'inverse. Avant novembre 1989, les travailleurs profitaient indirectement de la crainte du communisme - pour limiter les risques de révolution, les entreprises et les Etats consentaient des augmentations de salaires régulières et des droits sociaux étendus. Tout d'un coup, cette crainte disparaît. Pire, les non qualifiés occidentaux sont mis en concurrence avec les non qualifiés slovaques ou chinois, cinquante fois moins bien payés. Et c'est au contraire le détenteur de capital qui profite d'un monde ouvert, dans lequel il peut faire circuler son argent comme bon lui semble pour profiter des opportunités de rendement ou de taxation favorables. La chute du Mur a signé la victoire du rentier.


«Nous allons vous rendre le pire des service, nous allons vous priver d'ennemi !»

Publié le 12 Mars 2018, 17:34pm

   

" Nous allons vous rendre le pire des service, nous allons vous priver d'ennemi ! ", avait prédit en 1989 Alexandre Arbatov, conseiller diplomatique de Mikhaïl Gorbatchev.

L'ennemi soviétique avait toutes les qualités d'un " bon " ennemi : solide, constant, cohérent. Sa disparition a en effet entamé la cohésion de l'Occident et rendu plus vaine sa puissance. 

Tiré de :

"La fabrication de l’ennemi, ou comment tuer avec sa conscience pour soi", Pierre Conesa

https://www.diploweb.com/La-fabrication-de-l-ennemi-ou.html

La fabrication de l’ennemi est un exercice de lucidité politique fondé sur l’axiome selon lequel il ne faut pas, sans examen critique, adhérer à la propagande de son propre camp.

Celle-ci étant masquée, drapée de sentiments vertueux et vouant l’autre aux gémonies. C’est ce processus de diabolisation de l’ennemi que ce livre analyse.

L'auteur examine sans indulgence les « deux poids deux mesures » si souvent utilisés par les démocraties qui se prétendent les plus moralement respectables.

En chemin, il rappelle que l’idée reçue,  selon laquelle celles-ci seraient, par nature, pacifiques, est largement détrompée par les faits.

Les démocraties peuvent aussi se faire la guerre, il suffit, à cet égard, que leurs intérêts soient suffisamment antagoniques.

"Vous ne pouvez pas comprendre l’affaire Alstom avec General Electric si vous oubliez qu’Alstom était devenu leader dans les turbines à gaz. L’opération a pris deux ans, deux ans de guerre contre Alstom avec anéantissement de l’adversaire à la fin. Échec et mat. Pour moi, c’est une opération de guerre remarquablement menée. Dans la guerre militaire, on tue ou on blesse. Dans la guerre économique, les morts, ce sont les chômeurs et les sites que l’on ferme."
Pour résumer, on en arrive à avoir des décisions politiques qui vont contre les intérêts de notre pays ?
"Je pense que oui. Dans l’affaire ukrainienne, c’est flagrant. Pour aller dans le sens des Américains, nous n’avons pas anticipé les conséquences de l’embargo contre la Russie. Cela crée des problèmes chez eux, mais regardez ce qu’il se passe chez nous avec l’agriculture ! Nous lui avons coupé son débouché vers la Russie. Ce n’est pas glorieux."

Alain Juillet

président de l’Académie de l’intelligence économique, ancien directeur du renseignement à la DGSE

http://www.parismatch.com/Actu/International/Alain-Juillet-Un-service-de-renseignement-doit-etre-neutre-962323

13 heures au marché Cristal sur les boulevards à Toulouse. Une fin de marché qui progressivement va attirer un public en quête de quelques fruits et légumes laissés sur le trottoir par les exposants. Si le rituel est le même depuis des années, il s'amplifie. Ce jour-là, on croise Nicole*, la quarantaine. En habituée, elle a repéré quelques beaux légumes (choux, poireaux, tomates) qu'elle s'empresse de ranger dans son sac. «Au chômage depuis plusieurs mois, je viens ici deux, trois, fois par semaine pour apporter à mes enfants un complément. Je ne m'en sortirais pas, sinon». Près d'elle, certains reculent, par crainte de l'interview, «c'est humiliant de ramasser à terre, avoue un jeune mais comment faire autrement ? J'ai un budget de 200 €/mois, ma mère paye mon loyer. En venant ici, glaner fruits et légumes, j'économise environ 20 €/semaine. Beaucoup d'étudiants sont dans mon cas».

 

La mondialisation ne fut assurément pas inspirée par les peuples, mais par les sociétés (ou firmes multinationales), les investisseurs et financiers internationaux.

Maurice Allais soulignait que la doctrine du libre-échange mondialiste contemporaine a été imposée aux gouvernements américains successifs, puis au monde entier, par les multinationales américaines, puis par toutes les multinationales.

Le linguiste Claude Hagège rappelait ce mot de l’économiste américain J.K. Galbraith : « la mondialisation n’est pas un concept sérieux. Nous l’avons inventé pour faire accepter notre volonté d’exploiter les pays placés dans notre zone d’influence .

La politique cessa d’être alors le garant de la souveraineté des peuples et des nations. Elle devint le gérant du commerce.

La chute du mur de Berlin permet donc d'étendre encore plus dans le monde cette exploitation de pays placés sous cette influence. La politique cesse d’être alors le garant de la souveraineté des peuples et des nations. Elle devient le gérant du commerce. 

Depuis nos gouvernants occupent le pouvoir mais ne l'exercent pas. Nul n'en doute, d'ailleurs, hors d'une classe politique absorbée par ses concurrences internes alors que l'Etat fait naufrage, impuissant à agir, discrédité par les scandales de tous ordres, réduit au simulacre de son ancienne grandeur. 
Nous glissons de l'Etat à la société, de la souveraineté à l'identité et du gouvernement à la gestion, refusant de comprendre ce que ce dérapage comporte d'imposture, révèle d'inconsistance et engendre de dangers. 
Depuis la chute du Mur de Berlin , le monde bouge partout autour de nous et ses bouleversements nous heurtent de plein fouet. Oui, la déglaciation du monde communiste a transformé tous les rapports de force. . Non, l'Europe n'est plus le centre du monde qu'elle fut pendant des siècles. Oui, l'Allemagne y prend la main et ce n'est pas d'hier.
  

 Marie France Garaud.

Présidente de l'Institut international de géopolitique .

Le prix Nobel d'Economie,“The Nobel Factor”  créé il y a près d’un demi-siècle a été une machine de guerre visant à légitimer le tournant néolibéral des années 70 et 80,pour faciliter le remplacement du  modèle social patiemment construit dans l'état des nations en europe,par celui de l’économie de marché débridée que chacun découvre avec stupeur au fur et à mesure qu'elle progresse maintenant chez nous .

Ce virage, porté par Margaret Thatcher  et Ronald Reagan,soutenu en europe de l'Ouest par les dirigeants de l'époque , s’est appuyé sur une école de pensée : l’école de Chicago. Le pape de ce courant de pensée était l’économiste monétariste Milton Friedman (Nobel 1976). Ces économistes étaient convaincus que dans l’économie, l’Etat était le problème, jamais la solution.

Le marché dérégulé est devenu à la mode, avec les effets que l’on sait : insécurité économique et sociale, crises financières, corruption, inégalités, et au final rejet des élites.

Le comité du prix Nobel d'économie mis en place réunissait des économistes majoritairement de centre-droit qui se sont efforcé de respecter des équilibres dans l’attribution des prix, mais en accordant une large place aux idées néolibérales.

Assar Lindbeck, un économiste alors âgé de 38 ans, qui a aidé à mettre en place le prix.

Assar Linbeck ,économiste, s'est concentré sur la critique des effets  de  l’Etat providence et de la recherche systématique du plein emploi. Il a théorisé comment la protection sociale pouvait nuire au marché du travail et mis l'accent sur la distinction entre “insiders” (ceux qui ont un travail et sont protégés) et “outsiders” (écartés de l’économie par les premiers). On lui doit également la boutade libérale selon laquelle “le contrôle des loyers est, juste après le bombardement, le meilleur moyen de détruire une ville”...

L’influence d’Assar Linbeck sur le Nobel d'économie a duré 25 ans. Il a présidé lui-même le comité du Prix pendant 14 ans (1980-1994). Pendant ce quart de siècle, le jury a clairement favorisé les économistes néolibéraux période durant laquelle le mur de Berlin est tombé ,au cours de laquelle Reagan en 1987 à Berlin prononça devant la porte de Brandenburg" son célébre :"Mister Gorbatchev, faites donc tomber ce mur"...

Les idées qu’il défendait ont coïncidé avec l’idéologie qui gagnait alors le FMI, la Banque mondiale, le Département du Trésor américain : ce qu’on a appelé le “consensus de Washington” et qui reposait sur cinq piliers : privatisations, austérité budgétaire, libération des mouvements de capitaux, libre-échange, indépendance des banques centrales.

Au final, le Prix Nobel d’économie apparaît  comme une ruse de propagandiste accompagnant une histoire malheureuse,le mur de Berlin est tombé contre les peuples pour le fondamentalisme du marché libéral .

Fin de l' âge d’or en Occident. 
Il était temps de libérer les marchés, de privatiser, de réduire les dépenses sociales, de développer une dette énorme et inutile.

https://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20161008.OBS9557/le-prix-nobel-d-economie-instrument-de-propagande-du-neoliberalisme.html

Comment la chute de l’Union Soviétique a ruiné les Occidentaux de la classe moyenne

L’effondrement de l’Union Soviétique dans les années quatre-vingt, aidé par la trahison de Mikhaïl Gorbatchev et d’une partie de l’élite bureaucratique, a mis fin à cet âge d’or en Occident. Il était temps de prétendre que la supériorité du capitalisme occidental était évidente, qu’il était temps de libérer les marchés, qu’il était temps de privatiser, de réduire les dépenses sociales, de développer une dette énorme et inutile, et qu’il était temps d’organiser une immigration capable de remplacer nos peuples. L’arrogance du néo-libéralisme a depuis été complète, aidée par les guerres chaotiques et la soumission de la presse et de presque tous les types de médias  .

https://reseauinternational.net/comment-la-chute-de-lunion-sovietique-a-ruine-les-occidentaux-de-la-classe-moyenne/

L' Union Européenne que nous n'avons pas nous-mêmes appelé de nos vœux se construit, à l’heure actuelle, sur la destruction, non seulement des États, mais, plus spécifiquement encore, de la souveraineté populaire et, donc, contre la Liberté elle-même.

 

L’Europe, par cette nouvelle forme de dictature - la dictature économique, nie, ainsi ouvertement l'existence de nos droits fondamentaux, patiemment durement et dûment obtenus par nos ancêtres au fil des époques..

La mondialisation, cet autre et nouveau nom du totalitarisme .

http://09novembre1989lejourdapres-net.over-blog.com/2018/04/la-fin-de-l-europe-de-yalta-a-ete-menee-la-ou-les-multinationales-l-ont-souhaite.html

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