Chers lecteurs,
suite à la censure de Facebook nous nous sommes dirigés sur VK le réseau social Russe concurrent de Facebook:
https://vk.com/public158491285
La démocratie suppose l’existence d’une pluralité d’options et de propositions, généralement incarnées dans des mouvements ayant la liberté de s’opposer et de critiquer un gouvernement ,un pouvoir,un ordre établie ,un système,ou des acteurs d’un système politique. Une démocratie existe donc tant qu’on trouve «une organisation de l’opposition pour l’exercice d’un pouvoir» . La démocratie exige aussi que les libertés soient reconnues: liberté d’association, liberté d’expression et liberté de presse. Théoriquement, une démocratie s’inscrit dans un État de droit.
Le terme vient du grec «demos» qui signifie peuple. On oppose la démocratie à la tyrannie, à la dictature et à toutes les formes de pouvoir où la majorité est exclue du processus décisionnel (régimes autoritaire et totalitaire).
Les « standards de la communauté » chez Facebook est cette formule qui ne dit rien de précis, au nom de laquelle les administrateurs de Facebook font ce qu’ils veulent , de la censure ,la disparition d’un article,votre suspension d’accès durant une période donnée à des groupes dans lesquels vous êtes membres, à la fermeture de votre compte.Et ceci pour des raisons les plus futiles , un simple partage d’article qui ne va pas dans le sens du vent du moment, un contenu qui livre une version différente de ce que raconte la presse mainstream, il n’en faut pas d’avantage pour être exclu, et même exclu définitivement.
Les soit disant valeurs de tolérance de ce réseau qui se prétend social, ne sont valables qu’à sens unique,c’est à dire à charge de votre patience, à charge pour vous de supporter ce que Facebook laisse passer comme bêtise ,et comme horreur, à l’encontre des animaux par exemple. .
Pour étouffer par avance toute révolte, il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes.
On poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations primaires, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la connaissance, que l’information destinée au grand public soit filtrée de tout contenu à caractère subversif. Surtout pas de philosophie.

Il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, par les différents médias, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser.
On fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté.
Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur – qu’il faudra entretenir – sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur.
Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive ,et ceux qui la soutienne devront ensuite être traités comme tels.

Extrait du Meilleur des monde d’Aldous Huxley (1932)
Le meilleur des mondes annihile l’esprit critique. Un travail idéologique est effectué pour empêcher les citoyens d’acquérir les armes intellectuelles susceptibles d’éveiller leur conscience politique.
Et ce n’est pas tout,ce réseau digne du meilleur des monde,exige de vous ,votre identité preuve à l’appui , votre téléphone, et une photo récente pour comparer avec votre pièce d’identité…
Pour quoi faire peut on légitimement se demander,non?
Collecte de données sur l’orientation politique ou sexuelle des utilisateurs, collecte de données à l’insu des visiteurs, insuffisance de sécurité, manque de transparence des conditions d’utilisation, impossibilité de s’opposer au traitement de ses données… Pas moins de sept manquements à la nouvelle Réglementation générale sur la protection des données personnelles (RGPD), mise en place en Europe le 25 mai dernier, ont été relevés à l’encontre de Facebook et de sa filiale WhatsApp par l’Internet Society (ISOC).
La filiale France de cette association internationale de défense des bons usages d’Internet les a compilés dans une mise en demeure adressée ce jeudi au réseau social américain et à ses filiales irlandaise et française. « C’est là la première étape réglementaire d’une action de groupe européenne, explique Me Olivier Iteanu, l’avocat de l’association. Faute de mise en conformité de Facebook sous quatre mois, elle se prolongera devant le tribunal de grande instance de Paris avec à la clé une demande d’indemnisation de 100 millions d’euros ».
Une première en Europe
C’est la première fois qu’une action de groupe réparatrice est ainsi lancée en Europe. « Si nous nous en prenons à Facebook, c’est parce que nous avons reçu de nombreux témoignages d’utilisateurs mécontents et que Facebook est la porte d’entrée de nombreux services en ligne », explique le président de l’ISOC-France, Nicolas Chagny.
Spécialiste des questions de droit sur Internet, Me Iteanu (auteur de « Quand le digital défie l’Etat de droit », chez Eyrolles), avocat au barreau de Paris et défenseur de l’association relève que, « malgré une condamnation à une amende de 150 000 euros, en mai 2017 par la Commission informatique et liberté, Facebook continue de collecter des informations sensibles sur les préférences sexuelles, les opinions politiques et les croyances religieuses ».

Et, poursuit-il, « c’est grave que Facebook continue de déposer sur les ordinateurs des simples visiteurs de son réseau social des cookies traceurs, qui collectent des données personnelles ! ».
Facebook récemment victime de piratage XXL
« Si Facebook n’exploite pas les données collectées, comme la préférence sexuelle ou religieuse, alors pourquoi continue-t-il de proposer aux utilisateurs de les indiquer ? C’est interdit en Europe, insiste Nicolas Chagny. Et pourquoi demander des informations si sensibles quand on n’est pas capable d’assurer leur totale sécurisation ? ». Allusion aux attaques informatiques reconnues par Facebook, celle de Cambridge Analytica ou celle révélée le 28 septembre dernier qui a affecté 50 millions de comptes d’utilisateurs dans le monde, dont cinq en Europe.
Pour soutenir son action l’Internet Society invite les utilisateurs mécontents à se faire connaître. « Il y a 38 millions d’utilisateurs actifs du réseau social en France, 278 millions en Europe, explique Nicolas Chagny, nous devrions facilement être mandatés par 100 000 ».
Un préjudice estimé à 1000 euros par utilisateur
« Un groupe de juristes, chercheurs et utilisateurs a estimé le préjudice lié à ces manquements à 1000 euros par utilisateur, nous réclamerons donc en justice une réparation de 100 millions d’euros si Facebook refuse de se mettre en conformité », prévient l’avocat de l’association, qui se prépare à devoir ferrailler dur. « Facebook propose des services formidables, mais il doit respecter nos règles et nos valeurs », conclut Me Iteanu.
Cette action de groupe d’ampleur ne va pas manquer d’alimenter les débats du Forum sur la Gouvernance de l’Internet, qui se réunit à partir du lundi 12 novembre au siège parisien de l’Unesco.
Comment s’associer à la procédure
Pour prendre part en tant que victime à l’action de groupe portée par l’Internet society France, il faut mandater l’association par écrit, fournir copie d’une pièce d’identité et respecter plusieurs conditions.
Etre inscrit sur Facebook depuis au moins le 25 mai, date d’entrée en application de la RGPD, Réglementation générale sur les données personnelles.
Etre résident européen, quelle que soit sa nationalité.
Avoir été victime des failles de sécurité révélée par Facebook, notamment celle du 28 septembre dernier.
Joindre tout justificatif de préjudice si vous en disposez.
La procédure est gratuite. Mais au cas où elle aboutirait à une condamnation de Facebook, l’association qui l’aura financée (ISOC-France), se rémunérera sur les indemnités accordées par la justice.

La France et Facebook vont travailler ensemble sur le contrôle des contenus sur les réseaux sociaux et internet, a annoncé lundi 12 novembre à Paris Emmanuel Macron.Facebook « accueillera prochainement une délégation de régulateurs français ».
États et acteurs privés du réseau mondial doivent « apprendre à réguler ensemble », pour « sauver l’internet libre » des menaces qui se font de plus en plus précises contre lui, a insisté le chef de l’État.
La délégation française qui commencera à travailler au début du mois de janvier sera composé d’une poignée de fonctionnaires, issus de différentes agences de l’État ou ministères, comme l’Arcep ou le ministère de la Justice.
https://09novembre.home.blog/2018/12/26/lesstandards-de-la-communautele-totalitarisme-chez-facebook/