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09novembre1989lejourdapres-net.over-blog.com

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La chute du Mur de Berlin, a été un événement politique considérable, elle est aussi un bouleversement économique comme il ne s'en produit qu'un ou deux par siècles, comparable, dans son ampleur et ses conséquences, à une guerre mondiale. Du jour au lendemain ou presque, le "contre-capitalisme" est démantelé, laissant le champ libre à une économie de marché planétaire. Dès l'effondrement du rempart de béton de la RDA, c'est la ruée de l'Ouest : les entreprises multinationales occidentales se précipitent sur les nouveaux territoires conquis , pour y vendre leur produits, les fabriquer ou acheter des matières premières. Le marché et la "démocratie" annexent l'Est d'un même pas . Le rapport de force entre le capital et le travail s'inverse. Avant novembre 1989, les travailleurs profitaient indirectement de la crainte du communisme - pour limiter les risques de révolution, les entreprises et les Etats consentaient des augmentations de salaires régulières et des droits sociaux étendus. Tout d'un coup, cette crainte disparaît. Pire, les non qualifiés occidentaux sont mis en concurrence avec les non qualifiés slovaques ou chinois, cinquante fois moins bien payés. Et c'est au contraire le détenteur de capital qui profite d'un monde ouvert, dans lequel il peut faire circuler son argent comme bon lui semble pour profiter des opportunités de rendement ou de taxation favorables. La chute du Mur a signé la victoire du rentier.


 Les pays qui profiteraient de l’aide américaine pour se relever des destructions de la seconde guerre mondiale contraints d'accorder aux productions de Hollywood 30 % de leurs écrans

Publié le 11 Juillet 2017, 17:58pm

Une exigence explicite du plan Marshall obligeait déjà, dès les années 1950, « les pays qui profiteraient de l’aide américaine pour se relever des destructions de la seconde guerre mondiale à accorder aux productions de Hollywood 30 % de leurs écrans. La situation n’a fait qu’évoluer encore, depuis cette époque, au détriment de tous les cinémas nationaux en europe. 

L’utilisation d’une langue pour pénétrer une culture et la dégénérer. Derrière chaque anglicisme, il y a un message, un signe, subliminal, ignoré de celui qui le véhicule, invitant à adhérer à l’idéologie hégémonique libérale anglo-saxonne du moins disant social. L’utilisation  (inconsciente même) du franglais et autres anglicismes porte en germes la disparition des valeurs françaises et in fine, de toutes les cultures de la terre. L’objet de cette étude est d’en révéler les liens.

Franglais et autres anglicismes, chevaux de Troie de l’hégémonie libérale anglo-saxonne.

 

Low cost, brain storming, debrieffing, light, marketing, black, dispatch(er), email, timing, drasti(que), deficit day, prime time, think tank, star, looser, winner, warning, dealer, fun, challenger, gay, basic, on line… les anglicismes envahissent le monde des médias, des publicitaires, des industriels, des cadres, des bobos et des beaufs. Le snobisme, la futilité, le mimétisme ne sont pas nouveaux et polluent, on le sait, tous les comportements.

l’infantilisme de notre monde aux ordres de la finance « yankee » sacrifiant « la manière française de vivre à la tyrannie d’une caste d’affairiste sans scrupules », s’imaginait-il que 30 ans plus tard nos gouvernants, pourtant garants de la francophonie, sacrifieraient, en la matière, au dogme du laisser faire et laisser passer. Nul ne parle innocemment le sabir franglais, anglicismes qui véhiculent « avec le twist et la ségrégation, la civilisation cocalcoolique, la manière américaine de ne pas vivre (qui va)  contaminer et bousiller ce qui nous reste de cuisine, de vins, d’amour et d’expressions libres »

Le grand linguiste Claude Hagège   souligna également que « l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 « tout citoyen peut parler, écrire, imprimer librement » est aujourd’hui subordonné aux engagements communautaires et aux pratiques des marchés. » Sommes-nous arrivés à ce point de domination que décrit C. Jakubyszyn dans le journal Le Monde du 6-7 mai 2001 et selon lequel « l’histoire des nations prouve que le vainqueur assoit définitivement sa domination lorsque le vaincu finit par adopter sa langue. Si l’on se fie à ce constat, la victoire du capitalisme anglo-saxon triomphant est proche ».

Depuis 50 ans, progressivement, puis plus intensivement, l’anglais ou pour le moins un sabir anglo-saxon, sape les fondements de la culture française, de son modèle économique et social, au profit d’une sous culture marchande.

L’anglicisme, arme du capitalisme.

Pour faire pénétrer une langue par des anglicismes, plusieurs vecteurs sont utilisés, notamment « le monde européen de l’entreprise face à l’anglais, et le précieux concours des médias et du snobisme . Il y a bien-sûr les milieux d’affaires qui favorisent cette hégémonie de l’anglais. Mais celle-ci est également « assurée par le monde des médias, par celui de la mode, et par l’illusion, en particulier des consommateurs les plus crédules, issus des dernières générations, que le dynamisme, la liberté, l’ouverture à l’autre, la haute technique, sont associés à l’anglais. » Les candides et autres niais pensent peut-être qu’il enrichit le vocabulaire des langues européennes ou asiatiques par des mots aux nuances plus fines ou aux contenus plus neufs, mais (surtout) il s’agit d’être « moderne », d’être dans le coup, d’être prétendument plus performant.

Il y a également une crise de l’identité et de la conscience françaises. « En fait, la manière de se représenter la langue est ici le reflet de la manière dont chacun vit son identité nationale. Si les Français les plus riches, ceux dont les entreprises font la force économique du pays, rêvent de devenir anglophones, c’est que la conscience collective est en crise et que la solidarité civique entre toute les composantes de la population se dissout pour faire place à des différences accusées entre ceux qui ont ce rêve et ceux qui ne le partagent nullement, et avec lesquels les premiers sont de moins en moins capables de communiquer . »

 

Extrait de :

http://fragments-diffusion.chez-alice.fr/edito122006.html

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