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09novembre1989lejourdapres-net.over-blog.com

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La chute du Mur de Berlin, a été un événement politique considérable, elle est aussi un bouleversement économique comme il ne s'en produit qu'un ou deux par siècles, comparable, dans son ampleur et ses conséquences, à une guerre mondiale. Du jour au lendemain ou presque, le "contre-capitalisme" est démantelé, laissant le champ libre à une économie de marché planétaire. Dès l'effondrement du rempart de béton de la RDA, c'est la ruée de l'Ouest : les entreprises multinationales occidentales se précipitent sur les nouveaux territoires conquis , pour y vendre leur produits, les fabriquer ou acheter des matières premières. Le marché et la "démocratie" annexent l'Est d'un même pas . Le rapport de force entre le capital et le travail s'inverse. Avant novembre 1989, les travailleurs profitaient indirectement de la crainte du communisme - pour limiter les risques de révolution, les entreprises et les Etats consentaient des augmentations de salaires régulières et des droits sociaux étendus. Tout d'un coup, cette crainte disparaît. Pire, les non qualifiés occidentaux sont mis en concurrence avec les non qualifiés slovaques ou chinois, cinquante fois moins bien payés. Et c'est au contraire le détenteur de capital qui profite d'un monde ouvert, dans lequel il peut faire circuler son argent comme bon lui semble pour profiter des opportunités de rendement ou de taxation favorables. La chute du Mur a signé la victoire du rentier.


La France doit être réformée de force.Le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble..

Publié le 18 Juillet 2017, 05:17am

La France doit être réformée de force.Le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble..

Cette phrase de Wolfgang Schäuble,ministre des finances allemand prononcée en 2015

vous rappelle t'elle quelque chose.

C'est ce qui ,comme par hasard est en train d'arriver avec le gouvernement actuel..

Etrange non..?

Le texte intégral paru dans la presse à ce moment là:

Le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble, peu accoutumé à la langue de bois, a assuré jeudi depuis Washington que "la France serait contente que quelqu'un force le Parlement" à voter de dures réformes.
 


"La France serait contente que quelqu'un force le Parlement, mais c'est difficile, c'est la démocratie", a-t-il dit lors d'un débat dans la capitale américaine, après avoir évoqué les réformes selon lui "très réussies" menées en Espagne sous la supervision de la troïka.

La "troïka", terme tombé en disgrâce en raison du rejet par les Grecs de cette organisation, désigne un groupe de hauts fonctionnaires de la Banque centrale européenne, du Fonds monétaire international, et de l'Union européenne, qui contrôle la mise en oeuvre de réformes dans les pays européens bénéficiant d'une aide internationale.

"Si vous en parlez avec mes amis français, que ce soit (le ministre des Finances) Michel Sapin ou (de l'Economie) Emmanuel Macron, ils ont de longues histoires à raconter sur la difficulté à convaincre l'opinion publique et le Parlement de la nécessité de réformes du marché du travail", avait dit auparavant ce chantre de la discipline budgétaire. 

Extrait de :

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/04/16/97002-20150416FILWWW00430-schuble-la-france-doit-etre-reforme-de-force.php

 

Depuis cette date en France,

un président élu par défaut gouverne par ordonnance ..

Mais les ordonnances recèlent encore bien des surprises, et pas des meilleures, pour les salariés. 
un décret publié au JO le 30 décembre, qui fournit aux patrons qui souhaiteraient licencier des employés cinq modèles de lettres pour déjouer les tribunaux et être sûr d'alimenter un peu plus les cohortes de chômeurs. “Il suffit à l'employeur de remplir les cases vides”.
Avant les ordonnances, un employeur ne pouvait faire état de ses griefs envers un employé que dans une seule lettre avant de le licencier.

Désormais, trois lettres avec différents motifs et témoignages sont autorisées. Les personnes licenciées disposent alors d'un an pour contester, et non plus de deux ans.
Le maître-mot : flexibilité
Auparavant, les entreprises avaient aussi l'obligation d'organiser une négociation annuelle des salaires. Désormais, pour faciliter le fameux "dialogue social", ces négociations n'auront plus lieu qu'une fois tous les quatre ans. Disparue, aussi, l'obligation pour les grosses entreprises de chercher à replacer des salariés licenciés dans le groupe.

En bref, ces mesures raviront sans doute le patronat – et le Medef, qui les réclamait depuis longtemps – en premier lieu. Pour les salariés, en revanche, l'année s'annonce plus compliquée.

 

 
 

 

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