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09novembre1989lejourdapres-net.over-blog.com

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La chute du Mur de Berlin, a été un événement politique considérable, elle est aussi un bouleversement économique comme il ne s'en produit qu'un ou deux par siècles, comparable, dans son ampleur et ses conséquences, à une guerre mondiale. Du jour au lendemain ou presque, le "contre-capitalisme" est démantelé, laissant le champ libre à une économie de marché planétaire. Dès l'effondrement du rempart de béton de la RDA, c'est la ruée de l'Ouest : les entreprises multinationales occidentales se précipitent sur les nouveaux territoires conquis , pour y vendre leur produits, les fabriquer ou acheter des matières premières. Le marché et la "démocratie" annexent l'Est d'un même pas . Le rapport de force entre le capital et le travail s'inverse. Avant novembre 1989, les travailleurs profitaient indirectement de la crainte du communisme - pour limiter les risques de révolution, les entreprises et les Etats consentaient des augmentations de salaires régulières et des droits sociaux étendus. Tout d'un coup, cette crainte disparaît. Pire, les non qualifiés occidentaux sont mis en concurrence avec les non qualifiés slovaques ou chinois, cinquante fois moins bien payés. Et c'est au contraire le détenteur de capital qui profite d'un monde ouvert, dans lequel il peut faire circuler son argent comme bon lui semble pour profiter des opportunités de rendement ou de taxation favorables. La chute du Mur a signé la victoire du rentier.


46 millions d'Américains vivent grâce à des bons alimentaires.

Publié le 18 Juillet 2017, 21:47pm

Les Etats-Unis ou le pays de l'aide alimentaire

Le "paradis" capitaliste.

La première puissance économique du monde est devenue le «pays des bons alimentaires» («food stamps nation»).

Près de 46 millions de personnes vivent de l’aide alimentaire aux Etats-Unis, soit 15% de la population. Depuis 2007, leur nombre a augmenté de 74%, principalement à cause de la forte récession qu’a connue le pays.

https://www.businessbourse.com/2015/08/18/plus-de-46-millions-damericains-font-la-queue-devant-les-banques-alimentaires-et-parfois-des-6-h-30-le-matin/

 

Dans 20 % des familles américaines, plus personne ne travaille, et plus de 102 millions d’américains sont sans emploi.
Et à cause de notre transition vers une «économie de services», beaucoup de ceux qui ont encore un travail connaissent de profondes difficultés.
Le « Rêve Américain » …. Les Américains eux-mêmes n’y croient plus.
Le nombre d’américains se trouvant exclus du marché du travail au 28 Février 2018( Not in labor force), est donc de 95,012 millions d’individus auxquels il faut ajouter 6,706 millions d’américains officiellement déclarés au chômage (unemployed)
 
 
 
Vivre à l’année sur un parking, …. Voilà ce qu’il reste à la classe moyenne américaine.
La triste réalité des sans-abri à Los Angeles a été dévoilée dans une vidéo enregistrée par une caméra embarquée .
(Voir au bas de l'article)
Cette courte vidéo de trois minutes révèle de façon brutale le quotidien de 20.000 sans-abri dans la riche ville californienne. N’oubliez pas que Wall street a réalisé en 2017, la meilleure année de toute son histoire.
cette situation est devenue la réalité pour de trop nombreux Américains. Comme la classe moyenne américaine continue de rétrécir et que le coût de la vie augmente toujours, beaucoup d’américains vivent dorénavant sur les routes.
Tout comme lors de la dernière crise économique, de nombreux Américains en sont arrivés à un point où rester vivre dans leur maison était devenu financièrement impossible.
La situation à New-York:
Il est plutôt très inquiétant d’observer que le nombre de sans-abri New-Yorkais vient d’atteindre « un niveau record » le week-end dernier. Je pensais que nous étions en période de « reprise économique », mais apparemment les choses se sont rapidement détériorées et aggravées à New York.

Un tiers des habitants de l’Alabama vie de l’aide alimentaire, tout comme un cinquième des habitants de Washington D.C., du Mississippi, Nouveau Mexique, Tennessee et de l’Oregon. Selon les estimations officielles, environ un tiers des personnes susceptibles de recevoir cette aide ne font pas partie du programme.

Parallèlement, le coût de ce programme a fortement augmenté pour atteindre 68 milliards de dollars en 2010, ce qui représente un tiers des revenus issus de l’impôt sur les sociétés collecté la même année. Certains élus républicains n’ont pas hésité à pointer du doigt le programme en prévision d’éventuelles coupes budgétaires.

Genna Saucedo occupe le poste de responsable des caisses dans un supermarché Wal-Mart à Pico Rivera en Californie, mais son salaire ne lui permet pas de nourrir correctement son fils de douze ans. Elle travaille 26 heures par semaine payée chacune 9,70 dollars (6,75 euros) de l’heure. Genna vit avec son fils chez sa mère et ne peut se passer des bons alimentaires pour «survivre». Selon Reuters, «nombre de ses collègues sont dans la même situation».La jeune femme de 32 ans déplore:

«C’est triste de voir que, même en travaillant, j’ai besoin de l’aide du gouvernement. J’ai pourtant demandé à travailler à temps complet.»

Cette situation difficile, les clients de Genna la connaissent aussi. Bill Simon, responsable des activités aux Etats-Unis chez Wal-Mart, a ainsi déclaré récemment lors d’une conférence que sa société avait constaté une augmentation du nombre de clients dépendant des bons alimentaires.

Une aide sociale vitale

 Sans l’aide alimentaire, les familles à bas revenus ne pourraient plus financer leur logement et payer leurs factures. Parmi les foyers recevant l’aide alimentaire, 40% sont composés d’au moins une personne percevant un salaire régulier. Carolyn McLaughlin, directrice de BronxWorks, une association d’aide sociale de New York, explique ainsi:

«Quand ils travaillent, les gens s’imaginent qu’ils ne peuvent pas recevoir d’aides. Pourtant, il est impossible de faire vivre sa famille avec un salaire entre 10 et 12 dollars de l’heure, surtout quand il faut additionner les coûts du transport, de l’habillement et le loyer.»

Les bons alimentaires n’existent plus sous leur format papier depuis 2004, année où ils ont été remplacés par des cartes régulièrement rechargées. En 2008, le programme a été rebaptisé SNAP pour Supplemental Nutritional Assistance Program (Programme d’assistance en nutrition supplémentaire).

L’accord sur le relèvement du plafond de la dette américaine entre démocrate et républicains inclue un plan de réduction de la dette qui devrait mettre à mal la politique sociale des Etats-Unis. Henri Sterdyniak, directeur du département Economie de la mondialisation à l'OFCE et professeur à l’université Paris-IX Dauphine, affirme que ce plan va faire «supporter l'ajustement aux plus pauvres»:

«Au final, ce sont les plus pauvres qui vont supporter l'ajustement, alors même que l'une des causes de la crise aux Etats-Unis, c'est la trop faible consommation, ou plutôt la trop forte consommation à crédit. […] Aux Etats-Unis, le système des aides sociales est remis en cause lors de chaque élection. Le pays n'est donc pas protégé contre un accident politique qui verrait la droite républicaine les supprimer. Les démocrates sont des défenseurs timides du système, ce qui rend l'équilibre fragile.»

http://www.geopolintel.fr/article1884.html

http://www.geopolintel.fr/article1884.html

Extrait de :

http://www.slate.fr/lien/42753/etats-unis-pays-bons-alimentaires

 

https://www.businessbourse.com/2016/07/23/le-reve-americain-les-americains-eux-memes-ny-croient-plus/

https://www.businessbourse.com/2016/09/22/vivre-a-lannee-sur-un-parking-voila-ce-quil-reste-a-la-classe-moyenne-americaine/

https://www.businessbourse.com/2018/03/09/etats-unis-au-28-fevrier-2018-plus-de-1017-millions-damericains-sont-toujours-sans-emploi/

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