La chute du Mur de Berlin, a été un événement politique considérable, elle est aussi un bouleversement économique comme il ne s'en produit qu'un ou deux par siècles, comparable, dans son ampleur et ses conséquences, à une guerre mondiale. Du jour au lendemain ou presque, le "contre-capitalisme" est démantelé, laissant le champ libre à une économie de marché planétaire. Dès l'effondrement du rempart de béton de la RDA, c'est la ruée de l'Ouest : les entreprises multinationales occidentales se précipitent sur les nouveaux territoires conquis , pour y vendre leur produits, les fabriquer ou acheter des matières premières. Le marché et la "démocratie" annexent l'Est d'un même pas . Le rapport de force entre le capital et le travail s'inverse. Avant novembre 1989, les travailleurs profitaient indirectement de la crainte du communisme - pour limiter les risques de révolution, les entreprises et les Etats consentaient des augmentations de salaires régulières et des droits sociaux étendus. Tout d'un coup, cette crainte disparaît. Pire, les non qualifiés occidentaux sont mis en concurrence avec les non qualifiés slovaques ou chinois, cinquante fois moins bien payés. Et c'est au contraire le détenteur de capital qui profite d'un monde ouvert, dans lequel il peut faire circuler son argent comme bon lui semble pour profiter des opportunités de rendement ou de taxation favorables. La chute du Mur a signé la victoire du rentier.
conduire une politique d’austérité en période de crise est d’une stupidité sans nom (ce que beaucoup d’économistes savent déjà, mais l’orthodoxie économique ambiante les dissuade de le crier trop fort). le résultat de cette politique de « sérieux budgétaire...
une seule idéologie clâme ne pas être idéologique, n’être ni de droite ni de gauche, la voie suprême. C’est le libéralisme. Depuis 1945, plus d’un tiers des membres des Nations-Unies, 69 pays, ont souffert d‘une partie ou de tout ce qui suit. Ils ont...
C'est en Allemagne et non à Bruxelles qu'on se rend pour défendre les choix économiques français, pour obtenir des indulgences sur le projet de budget français bref, pour faire allégeance. Les responsables politiques français, se montrent sans cesse plus...
Le néolibéralisme est un fascisme. La politique cessa d’être alors le garant de la souveraineté des peuples et des nations. Elle devint le gérant du commerce. Le néolibéralisme est cet économisme total qui frappe chaque sphère de nos sociétés et chaque...
L'unité allemande n'est pas le revers de l'unité européenne mais plutôt son antithèse. La réunification allemande n'est pas seulement une des causes profondes de la crise européenne, elle est à l'origine de notre incapacité à en sortir. Cela tient à la...