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09novembre1989lejourdapres-net.over-blog.com

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La chute du Mur de Berlin, a été un événement politique considérable, elle est aussi un bouleversement économique comme il ne s'en produit qu'un ou deux par siècles, comparable, dans son ampleur et ses conséquences, à une guerre mondiale. Du jour au lendemain ou presque, le "contre-capitalisme" est démantelé, laissant le champ libre à une économie de marché planétaire. Dès l'effondrement du rempart de béton de la RDA, c'est la ruée de l'Ouest : les entreprises multinationales occidentales se précipitent sur les nouveaux territoires conquis , pour y vendre leur produits, les fabriquer ou acheter des matières premières. Le marché et la "démocratie" annexent l'Est d'un même pas . Le rapport de force entre le capital et le travail s'inverse. Avant novembre 1989, les travailleurs profitaient indirectement de la crainte du communisme - pour limiter les risques de révolution, les entreprises et les Etats consentaient des augmentations de salaires régulières et des droits sociaux étendus. Tout d'un coup, cette crainte disparaît. Pire, les non qualifiés occidentaux sont mis en concurrence avec les non qualifiés slovaques ou chinois, cinquante fois moins bien payés. Et c'est au contraire le détenteur de capital qui profite d'un monde ouvert, dans lequel il peut faire circuler son argent comme bon lui semble pour profiter des opportunités de rendement ou de taxation favorables. La chute du Mur a signé la victoire du rentier.


La question de la frontière entre le réel et le virtuel s'est toujours posée aux psychologues.

Publié le 15 Juillet 2017, 23:06pm

Comme le dit Morpheus dans la célèbre réplique du film Matrix : "N'as-tu jamais fait ces rêves Neo, qui ont l'air plus vrai que la réalité ? Si tu étais incapable de sortir d'un de ces rêves, comment ferais-tu la différence entre le monde du rêve et le monde réel ?"

Les dangers psychologiques et sociaux de la réalité virtuelle

Le développement du monde virtuel, qui se confond avec le monde réel, avec la représentation du monde de l'imaginaire, annonce une crise fondamentale de la représentation. En effet, on assiste de plus en plus à la disparition des repères culturels, sociaux et familiaux. La question que nous devons nous poser, est de savoir s'il y a complémentarité entre les deux mondes, plus précisément si le monde virtuel n'est pas en train de se substituer au monde réel en apparaîssant plus disponible, plus facile à vivre et à supporter que lui.

La question de la frontière entre le réel et le virtuel s'est toujours posée aux psychologues. La problématique est celle du rôle de l'imaginaire dans la construction d'une personnalité : il doit occuper sa place, mais pas toute la place. Le virtuel des rêves est une forme de réalisation des désirs inconscients, le fantasme est une alternative au passage à l'acte. Avec l'essor du virtuel, nous assistons à la naissance d'un phénomène social et culturel nouveau, et comme tout ce qui est nouveau et inconnu, il peut faire peur.

Pour mieux l'appréhender, nous devons avant tout chercher à le comprendre. Nous savons que le pouvoir attractif du virtuel se fonde sur plusieurs données. D'une part l'image, qui peut être, ou qui sera, tôt ou tard, une copie conforme du réel pour celui qui le souhaite. D'autre part, la sensation du réel : nous passerons de plus en plus de temps devant nos écrans puisque ce moyen nous donne accès à tant de possibilités. Or, les conséquences de tout ceci sur le plan psychologique sont mal maîtrisées.

Ce que vous devez comprendre, c'est que si le réel et le virtuel tendent à se mêler et, pour finir, se confondre, il reste une différence fondamentale entre les deux : le réel résiste, alors que le virtuel obéit. C'est ce qui fait la force irrésistible du virtuel, mais aussi son danger. Confronté au réel qui résiste, la tentation est grande de rester dans le virtuel. Le virtuel est alors à la fois une fuite et une prison.

 

Une autre fracture importante concerne le risque de dé socialisation. Le social est constitué par la retombée dans le réel qui génère la frustration, avec le risque que l'insatisfaction, le mécontentement s'expriment par la violence, signe ultime d'incommunicabilité. Or, l'univers virtuel, est un monde sans sensibilité dans lequel on peut s'échapper.

Extrait de :

http://pulko.mandy.pagesperso-orange.fr/comm/dangers.html

 

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